
… “Rarement il m’est arrivé d’initier un nouveau travail à partir d’une page ou une toile blanche. Le besoin de marcher dans les pas d’autres histoires, traces déjà existantes, est la trame essentielle de ma démarche. “…
« La base de mon travail est le collage; papiers de tout sorte: plans, peintures déchirées, carnets récupérés du cercle familial ou des carnés anonymes, elles constituent la matière-mémoire. Éléments qui sont la chair et les os, permettant la naissance de ces tableaux.. Ces sont de parties de gravures de mon père, des écrits de ma mère et d’autres documents trouvé au hasard. En plusieurs étapes de travail, des couches sont appliquées l’une sur l’autre, des collages de toutes sortes, résultant, à la fin du processus de peinture, dans un ensemble apparemment uniforme : l’image. Réflexion sur le processus créatif, il devient encore une fois clair que peu importe comment réaliste les images regardent, ils sont des constructions, à la fois en termes de la façon dont ils sont faits et comment ils sont perçus. »
Collaborations ;
Avec Joe Weinstein, graveur ;
J’ai recouru à plusieurs de ses images, qui constituent la base de cette collaboration. Ses gravures sont abstraites pour la plupart, colorées ou en noir et blanc, avec de la matière visible, elles exaltent la nature et sont un appel à la vie. J’ai tissé mon histoire avec celle de J. Weinstein, en y ajoutant collages dessins et peinture. Les deux univers en ont enfanté un troisième, tout en préservant la singularité de chacun.
Avec Anna –Maria Celli, auteure ;
Depuis un certain temps, Debora Stein et Anna Maria Celli ont entamé une collaboration d’images et de mots. L’enjeu est de mêler des arts différents, l’écriture et les arts plastiques, de mêler aussi des techniques différentes pour créer des œuvres métisses. Ainsi les deux artistes ont réalisé des tableaux et des rouleaux où fusionnent, sans toutefois se diluer, leurs parcours, leurs récits et univers respectifs.
Série : Panim
Le visage est le premier lieu de mémoire. Le palimpseste de tous nos temps. D’un autre, il est ce que nous gardons en mémoire. Les premiers masques furent funéraires, comme si ce qu’il convient de retenir de l’homme était son visage.
En hébreu, le mot « visage » se dit -Panim-. Mot pluriel, n’existant pas au singulier. Millefeuille en évolution perpétuelle. Comme si un visage en cache un autre, un autre et un autre encore.
Si aucun visage ne se ressemble, c’est parce qu’il est comme une peau, une vie, la frontière poreuse entre le dehors et le dedans. Enveloppé par les regards, il revêt différentes formes et couleurs.
Je m’inspire des gens de mon entourage, des rencontres, des anonymes.
Du cercle familial, des inconnus entrevu dans la rue. Un détail, un regard furtif qui attire l’attention
Série : Golisha
Déssins
Créations hybrides, métamorphoses, métissages, sont les thèmes de prédilection de Debora Stein dans cette série dont les œuvres font émerger des formes en mutation perpétuelle.
Sur ses toiles surgissent alors des déesses, des aliens nus aux parties génitales exubérantes, comme en offrande, des créatures mi- femelles, mi- animales, des méduses organiques.
A la croisée d’influences et de pluralités complexes, marquée par ses origines juives, l’industrie de la mode, les découverts scientifiques, le science-fiction et les mythologies, Debora Stein se concentre sur le corps.
La « Golisha », imaginée par l’artiste est un avatar féminisé du Golem inspiré par la créature d’argile informe et inachevée de la mythologie juive
Série : Golisha
Peintures
Née au Canada, vie et travail à Paris.
J’ai vécu entre plusieurs pays, Israël, Italie et la France. Avec un passage de six mois au Sénégal.
Diplômée de l’Académie de Beaux-Arts de Florence, Italie au début des années 90, je suis ensuite spécialisée dans la gravure à Paris.
Expositions personnelles et collectives :
1995 : « Femmes Publiques » au Palais de la Femmes, Paris 11e, (Catalogue),
1997 : Le monde de l’Art, Paris 75006, (catalogue)
1997 : Portes Ouvertes des ateliers de Père-Lachaise. Paris 20
1997-2007 : Création de la « Flèche d’Or Café » avec six autres artistes, un lieu à Paris pour des concerts, spectacles et expositions, dans une ancienne gare SNCF à Paris 20eme.
2000 : « Haïfa cedex », Triennale au musée d’art contemporain à Haïfa, Israël, (Catalogue)
2000 : Portes Ouvertes des ateliers de Père-Lachaise. Paris 20 ème
2001 : « Carte de séjour », Exposition collective : Vienne, Autriche, (Brochure.)
2002-2013 : Création du label « Shmatess »: Des pièces unique faite à partir de matériaux recyclés. (Tapis, sac de pomme de terre et d’ognons, plastique, etc.) Plusieurs longs séjours au Sénégal (St-Louis) pour travailler avec les couturiers de rue.
2012-2015 : Collaboration avec les ateliers d’Emmaüs – La Friperie Solidaire à Maisons-Alfort en tant qu’artiste/créatrice.
2015 : Juillet : La chapelle Saint-Ferréol, 84 Lubéron. Exposition personnelle (presse)
2015 : Septembre : « Le bon Grain », Paris 11eme, six artistes femmes-six encadreuses.
2015 : Décembre : Résidence d’artiste au centre Panafricaine a Yenn, Sénégal.
2016 Juin: Galerie de la Voûte, Paris 75012. (Performance)
2018 : Mai : Exposition itinérante pour le « Mois Rose » en collaboration avec les associations Skin et Prolific. 10 artistes/10 binômes. Marie du 3éme, Paris.
2019 : Mai : Portes Ouvertes des ateliers d’artistes de Père-Lachaise, Paris 20.
2019 : Septembre : La biennale HN, Lyon.
2019 : Novembre : Le « 111 Des Art », Lyon. (Catalogue)
2020 : Mars : La biennale 109, Paris 11ème.
2020 : Mai : Portes ouvertes des ateliers d’artistes Père-Lachaise Paris 20ème. (Rapporté)
2020 : Juin : 5ème biennale, Beauce, Normandie.
2020: Octobre : Centre d’Art 100 Charonton, Paris 12ème. Festival « Daimond » :
2020 : Décembre: Portes Ouvertes des ateliers d’artistes de Père-Lachaise, Paris.
2021: Juillet ; Centre d’art 100 Charenton, Paris 12eme : organisation et participation à l’exposition « L’autre c’est moi, Balagan »
2021 : Novembre, Biennale 109, Paris 75011.
2022 : Septembre ; Festival de film LGBT, Espace Reuilly Paris 12eme